Survivre à la douleur si violente du chagrin d’amour et à une telle détresse émotionnelle, est-ce possible ?
Un podcast de Radio France de 28′
Les histoires d’amour finissent mal, en général, on ne cesse de nous le chanter, comme s’il s’agissait d’une situation anodine, d’un micro-évènement de notre existence dont on se remettrait d’un claquement de doigts.
Et pourtant, la rupture amoureuse nous plonge dans un état de désespoir dont on ne se remet parfois jamais. On le Cœur gros, cœur brisé, cœur en miettes, la douleur du chagrin d’amour est si violente qu’elle nous plonge dans une telle détresse émotionnelle dont on se demande même si on y survivra.
D’ailleurs, le médecin sexologue, Damien Mascret, explique qu’avoir le cœur brisé n’est pas qu’une expression : “On a découvert au Japon que le cœur pouvait être brisé. Alors pas au sens physique du terme, mais néanmoins pas loin. Parce qu’il peut effectivement, sous l’effet de la tristesse, du stress considérable que représente notamment une rupture ou la perte de l’être aimé, le cœur peut se modifier.”
Par ailleurs, il explique : “Dans le chagrin d’amour, il y a une chimie du cerveau qui est très perturbée, qui est en souffrance parce qu’il y a une sensation de manque. C’est-à-dire que subitement, on prive le cerveau de son produit, de sa drogue. L’amour est comme une drogue pour le cerveau”, c’est pourquoi, continue-t-il, “le chagrin d’amour fait mal, au sens presque physique du terme. Cette fois-ci, le corps est lui aussi impliqué, même s’il n’y a jamais de séparation stricte, évidemment, entre l’esprit et le corps. On a chimiquement un violent sevrage qui se produit dans le cerveau.”
Un documentaire d’Ovidie, réalisé par Julie Beressi
HST.01-Qu’est ce que l’hypersensibilité ?