LNDT: @186. Qu’est-ce que le « situationship », cette relation inclassable ?

Un podcast de Radio France de 2′

Contraction de l’anglais « relationship », la relation amoureuse et « situation », situation potentiellement problématique, le « situationship », c’est la relation qui n’entre dans aucune case.

Vous vous souvenez des débuts de Facebook ? En 2006, quand on ouvrait un compte on pouvait afficher trois types de relations : « célibataire », « en couple » ou « it’s complicated » !

Le fameux « c’est compliqué », qui recouvre une infinité de nuances et qui envoie en revanche un signal clair : c’est « open » !

20 ans plus tard, tous ces entre-deux relationnels ont trouvé un nom : le « situationship », contraction entre « relationship », la relation amoureuse en anglais et « situation » : une situation potentiellement problématique. Le « situationship », c’est la relation qui n’entre dans aucune case.

LNDT: @170. Sexe et nourriture, les liaisons sulfureuses

Un reportage de Radio France de 53′

En partenariat aujourd’hui avec le magazine causette, nous vivrons pleinement une passion CUL linaire… parce ce que ce qui se joue dans notre assiette est aussi une partie de plaisir, nous explorerons le lien qui existe ou pas d’ailleurs entre sexe et nourriture. Ce sera surtout l’occasion de tordre le coup à quelques mythes alimentaires… pas l’insecte hein, mais l’idée, qui finit par s’ancrer. 

LNDT: @169. Regarde les hommes changer

Un reportage de Radio France de 28′

Ils sont rares, les hommes qui parlent de sexe entre eux de manière tendre et décomplexée. Sylvain et Guillaume lèvent un peu le voile sur les vagins étroits, les érections fragiles, les fantasmes virilistes et stériles et les plaisirs inattendus. Deux cheminements difficiles, mais libérateurs.

Au-delà de la pénétration

Quand Sylvain revient sur sa première expérience sexuelle, treize ans plus tard, c’est de la douleur qui lui revient : « Je ne jouissais jamais », se souvient-il. Le plaisir est toujours amoindri par l’exigence de performance, et par le manque de communication. Les problèmes liés à l’érection et à l’orgasme masculin sont quasiment tabous : « Même avec des potes qui ont aujourd’hui quarante balais, tu mets toujours huit verres d’alcool et une heure avant de commencer à se libérer et à en parler, c’est pas dicible. », explique-t-il.  Le seul mot dont dispose Sylvain à l’époque pour parler de sa sexualité, c’est l’expression “avoir une panne”. Tout tourne autour de la pénétration, et de l’éjaculation, conçue traditionnellement comme une fin en soi.

Un jour, Sylvain décide de parler de la pression qu’il ressent avec sa partenaire, qui réagit de manière très bienveillante. A partir de là, il découvre une nouvelle sexualité, détendue, joyeuse, plus légère : la pénétration devient non plus l’objectif, l’élément principal de la sexualité, mais un moyen parmi d’autres d’éprouver du plaisir. Les possibilités s’ouvrent, et Sylvain se sent beaucoup mieux.

« J’ai compris un truc pendant cette relation : la différence entre jouir, éjaculer, et avoir un orgasme, avoir vraiment du plaisir. » Sylvain

La sexualité non-pénétrative est de plus en plus explorée comme une manière à la fois de déconstruire des schémas virilistes et d’accéder à des modes de relations plus féministes. C’est en tout cas la thèse de Martin Page, auteur de l’essai Au-delà de la pénétration. Pour lui, la pénétration est souvent liée au plaisir exclusivement masculin et contribue à couper la communication entre les partenaires, parce qu’elle est une exigence, une fin en soi, et parfois une source de douleurs. Elle représente aussi selon l’auteur la domination masculine sur le corps de la femme. Martin Page propose ainsi dans son essai de mettre de côté ce qu’on croit être le passage obligé d’un rapport sexuel, hétérosexuel ou non, et de déconstruire les normes établies. Il invite le lecteur à s’interroger, à remettre en cause les injonctions sexuelles, en bref, à se poser les mêmes questions que celles qu’évoque Sylvain, dans le but de rendre la sexualité « plurielle », un terme qu’utilise également le jeune homme.

LNDT: @168. Sea, Sex and Sun : mythe ou réalité ?

Un reportage de Radio France de 55′

Sea, sex and sun mythe ou réalité ? Nous allons voir avec nos invités pourquoi l’été fait un bien fou à notre libido et vous verrez, la chaleur n’est pas la seule responsable…Dans tous les cas cela nous fait du bien alors profitons-en !

Lorsque Serge Gainsbourg a écrit ce triptyque estival en 1978, pensait-il à cette réalité sociologique avérée : les Françaises et les Français feraient bien plus l’amour pendant l’été !

La libido, qui fait référence au désir sexuel, pourrait être en effet influencée par différents facteurs et notamment le changement de saison.

Mais pour quelles raisons l’été est une période propice à l’épanouissement de cette libido ? Vous verrez, la chaleur n’est pas le seul facteur… Comment profiter de cette période pour stimuler sa libido et surtout la cultiver pour le reste de l’année ?

LNDT: @167. Journée de l’orgasme : oh oui !

Un reportage de Radio France de 45′

Pour la journée internationale de l’orgasme, le philosophe du corps Bernard Andrieu nous dit tout sur le mystère de la « petite mort ».

Avec

Le 21 décembre, c’est la journée internationale de l’orgasme.

Depuis 2006, l’association GlobalOrgasm a décrété le 21 décembre journée de la culotte arrachée, des palpitations du bas-ventre et des yeux révulsés pour lutter contre l’esprit grégaire dans le monde. Car qui dit « orgasme » dit « énergie positive », et qui dit « énergie positive » dit « sentiments de haine et violence rarifiés ».

LNDT: @166. Acoustique de l’érotisme

Un reportage de Radio France de 59′

Entrez dans ce labyrinthe sonore de l’érotisme, par un coup de téléphone rose. Éveil du désir d’un apiculteur isolé par les bruits du quotidien d’Eva étudiante, strip-teaseuses explorant des formes sonores, oreilles érotiques, ASMR sur la toile, kare pirô au japon …

Entrez dans ce labyrinthe sonore de l’érotisme, par un coup de téléphone rose. Éveil du désir d’un apiculteur isolé par les bruits du quotidien d’Eva étudiante, strip-teaseuses explorant des formes sonores, oreilles érotiques, Asmr sur la toile, kare pirô (彼ピロー) au japon … Thésée est venu amadouer le Minotaure, le désir pulsionnel, et le mettre à genoux, au lieu de le tuer. Dans ce labyrinthe, où les échos de la plainte du Monstre côtoient la musique, les soupirs, les halètements, les cris, les souffles, les voix des survivants des 7 garçons et 7 jeunes filles envoyés chaque année en sacrifice… Ariane le guide et l’éclaire, par sa pensée.

« L’érotique est une science individuelle»* et chacun dispose de son propre labyrinthe de fantasmes et de son éventail sensoriel qui suscitent cette affection des sens. L’ouïe, comme les autres sens, est une des sources du ravissement érotique.

Et pourtant toujours point « d’écouteurisme » dans le dictionnaire.

*De l’érotisme – Robert Desnos

Avec

Audrey Dy Na & Robin Furs

Agnès Giard  (Anthropologue spécialiste du Japon et auteur du blog « les 400 culs » sur libération.fr)

Astrid, Barbara, Marie, Anaïs  et Daniela  du Théâtre érotique « Chez Chochotte »,

Marie Lisel  (Synesthète kinesthésique, hypnotiste, acousmate, exploratrice sensorielle) et Tristan Trémeau ,

Michaël Andrieu  (Compositeur, musicien et professeur de Culture musicale au conservatoire d’Alençon)

Annie Le Brun  (Écrivain)

Texte *« * Les Cent Vingt Journées de Sodome *» * lu par Benjamin Lazar

Les extraits de

*« Time machines » de Coil, « Il n’y a pas de rapport sexuel » * de Raphaël Siboni,*« Le donjon de Maîtresse Cindy » * de Irène Omélianenko et François Teste, *« Flux» * du collectif Four Chambers*, * ‪*« * Cantique des Cantiques *»  par Alain Bashung & Chloé Mons*, « Le Minotaure » * de Barbara*, *** « H* er » * de Spike Jonze*, « Soupirs » * de Radovan Ivšić et *« La douceur » * de Dominique A_._ *

Merci à Morgan Letessier, Andres Komatsu, Meta Tshiteya, Ciné X et Polychrome, Benjamin Lazar, à plus d’un titre, ainsi qu’au boa fumant et à l’écurie à Genève et à notre Ariane : Agnès Giard.

LNDT: @165. L’orgasme au féminin : quand la sexualité ne se réduit pas seulement à la pénétration

D’après la dernière enquête IFOP sur la sexualité des françaises, 1 femme sur 4 n’a pas joui lors de son dernier rapport ; 2 femmes sur 3 simulent ; 20 à 30 % d’entre elles seulement peuvent avoir des orgasmes par stimulation vaginale uniquement et 1 sur 2 souhaitent pratiquer d’autres gestes que la simple pénétration.

Une pensée pour celles qui nous écoutent… Une pensée pleine de sororité et de concupiscence. Cela nous fait… un léger problème avec la pénétration. 

Attention : pas pour les hommes, à première vue, einh… Eux, 9 fois sur 10, ils ont joui lors de leur dernier rapport et ce, moyennant quelques allers et retours péniens, après quoi… Basta. 

LNDT: @164. Le sexe, c’est bon pour la santé !

Un reportage de Radio France de 6′

Aujourd’hui c’est scientifiquement prouvé ! Prenons le temps de nous faire plaisir, de nous câliner, de nous embrasser !

Dr Rosa Carballeda, sexologue nous accompagne chaque mercredi 

« La santé sexuelle est un état de bien-être physique, mental et social dans le domaine de la sexualité. Elle requiert une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d’avoir des expériences sexuelles qui soient sources de plaisir et sans risque, libres de toute coercition, discrimination ou violence » selon l’OMS.

La sexualité comme facteur de longévité

  • La mortalité moins importante chez les seniors qui ont une activité sexuelle régulière
  • Une activité sexuelle conservée prévient le risque cardiovasculaire

La chimie sexuelle

  • Les hormones du bonheur :Dopamine, sérotonine, ocytocine, opioïdes, etc…
  • Elles sont sécrétées pendant l’orgasme et l’état amoureux
  • Elles jouent un rôle essentiel au niveau cérébral : elles contribuent à l’état de bonheur, à l’attachement et à l’amour
  • Elles jouent un rôle anti-cancérigène, anti-stress, antidépresseur, renforcement immunitaire, anti-douleur, dynamisant…

LNDT: @163. La senior sexytude : non il n’y a pas d’âge pour le sexe !

Un reportage de Radio France de 5′

Des rapports sexuels bien au-dessus de la moyenne des Français, quelque soit le lieu, avec des sextoys, de jour comme de nuit, ils sont 1 sur 2 à être connectés et l’amour est bien plus jouissif à cet âge-là estiment les seniors. D’après une étude de « Terre des Seniors », premier site visité par les plus de 60 ans.

Si, comme moi, vous pensez toujours qu’il a suffi que vos parents se regardent droit dans les yeux pour que, moyennant quelques péripéties d’ordre gynécologique, vous arriviez neuf mois plus tard, bouchez vous les oreilles, ça peut piquer.

Si, purs produits de la start-up nation, vous avez tendance à préférer voir végéter les séniors dans un placard, que de s’éclater dans un lupanar, et si en plus, vous êtes dotés d’un vague substrat judéo-chrétien, qui fait donc qu’au fond, tout au fond de vous, vous avez encore un petit peu de mal à dissocier sexualité et reproduction, arrêtez tout : la radio, la bagnole, le cerveau, tout. C’est bon, les autres ? On peut y aller ? 

Alors on vous rappellera, en préambule, que l’espérance de vie s’est légèrement allongée ; que le divorce existe, qu’il s’est même multiplié par neuf chez les seniors ces quarante dernières années. Et que donc ils sont un bon paquet à vouloir en profiter. 

Ceci posé, voici donc cette étude produite par « Terre des Seniors » : partant de là, voici donc un petit quiz, intégralement produit par ma pomme qui revendique, elle, un certain nombre de membres à l’intérieur de sa personne.