LNDT: @122. Bande dessinée : dessine-moi l’adolescence !

Un podcast de 43′ de Radio France.

Comment dessiner l’adolescence ? Entre construction individuelle et recherche de soi, Sylvain Bordesoules et Blaise Pruvost publient, respectivement, leur première bande dessinée et viennent en parler.

Avec

  • Sylvain Bordesoules Auteur de Bande Dessinée
  • Blaise Pruvost Auteur de Bande Dessinée

Le premier a choisi d’adapter un roman qui raconte l’adolescence d’un jeune garçon dans un milieu rural où la violence règne. Le second puise dans une expérience vécue, à vingt ans, lorsqu’il choisit de marcher sur les chemins de Compostelle pour trouver sa voie. Deux histoires d’une part d’enfance qu’il faut quitter, deux récits d’initiation qui disent à la fois la brutalité du monde et la douceur qui émane des êtres croisés sur le chemin. Deux premiers albums de bande dessinée animés par une foi absolue dans les puissances du dessin. Leurs auteurs, Sylvain Bordesoules et Blaise Pruvost s’entretiennent avec Mathilde Wagman.Sylvain Bordesoules publie L’Été des charognes (ed. Gallimard Bande dessinée), une adaptation en bande dessinée du livre éponyme de Simon Johannin. Dans cet ouvrage, il questionne la construction d’un adolescent en milieu rural. Entre violence et innocence, le jeune homme se confronte au regard d’autrui et à soi-même.

LNDT: @121. Les deux grands chantiers de l’adolescence

Un podcast de 3′ de Radio France.

Pour débuter cette semaine consacrée à l’adolescence, évoquons les transformations corporelles et la séparation avec les parents.

L’adolescence « bouge tout », et ce mouvement commence d’abord dans le corps de l’ado qui voit ses formes se modifier, les marques sexuelles de la puberté apparaitre, l’acné surgir… Ces transformations échappent à son contrôle, ce qui l’amène à passer des heures chaque jour devant son miroir, à se passionner pour sa coupe de cheveux ou pour ses crop-tops.Le monde des « grands » l’appréhende aussi nouvellement comme un objet de désir érotisé, et c’est aussi une autre immense révolution, parfois inquiétante, parce que l’ado se sentait encore « comme un enfant », 6 mois plus tôt…

LNDT: @120. L’amour, la sexualité , on s’en parle

Un podcast de 27′ de Radio France.

Un livre 100% ado aujourd’hui. C’est l’ouvrage de Suzanne Jolys que nous allons vous présenter. Si vous êtes parents d’adolescentes et d’adolescents, c’est un guide utile, pratique et intelligent que vous pouvez leur confier les yeux fermés.

Le genre de livre qu’on aurait bien aimé découvrir au même âge, et qui répond aux questions existentielles de ces jeunes qui découvrent leurs corps et leurs sexualités.7 chapitres, l’un sur la puberté, le second sur le genre et l’identité, un autre sur l’éjaculation et le cycle menstruel, un autre sur les amours et les amitiés, sur le consentement, la sexualité et la pornographie, sur les grossesses non désirées, sur la violence.

LNDT: @119. Comment parler de sexualité aux ados ?

Un podcast de 56′ de Radio France.

Même si la sexualité semble moins taboue aujourd’hui, il est encore compliqué d’en parler avec nos ados. Est-ce à l’école de s’en charger ? Aux parents ? Et comment ? Géraldine Mayr reçoit Camille Aumont-Carnel, créatrice du compte Instagram @jemenbatsleclito, pour nous y aider.

La sexualité a beau être moins taboue qu’elle ne l’était il y a quelques décennies, c’est un sujet qu’il est encore difficile d’aborder quand on est parent avec nos ados. Pourtant, il est essentiel que les adolescents soient informés et reçoivent une éducation à la sexualité.Depuis 2001, l’article L312-16 du Code de l’éducation stipule qu’« une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène ». Pourtant, sur les 21 séances prévues au collège et lycée, ils n’en bénéficieront que de 2,7 en moyenne, soit 13% seulement de séances assurées. Trois associations viennent ainsi d’attaquer l’État en justice pour le contraindre à organiser chaque année ces séances…

LNDT: @118. La sexualité de nos ados, sans risque et épanouie ?

Un podcast de 56′ de Radio France.

Comment les jeunes vivent-ils leur sexualité en 2023 ? Quelle est la place des parents et des institutions dans l’éducation sexuelle et notamment les questions de prévention ?

Comment les adolescents abordent-ils la sexualité en 2023 ? Rencontres, moyens de communication, épanouissement, protection, dépistages : depuis la crise sanitaire, la sexualité des jeunes a évolué.Bonjour Docteur aborde la question de la sexualité chez les jeunes; et notamment de la prévention en milieu scolaire : qui pour informer nos jeunes et répondre à leurs questions sur la sexualité ? Comment aborder le sujet avec ses enfants ?

HST. 02: Accueillir les émotions du tout petit

La “Méthode Filliozat”
ou l’Approche Positive de l’enfant

Ma méthode pose un regard novateur sur l’enfant. Issue de la psychologie humaniste et de la psychologie positive, fondée sur la théorie de l’attachement, et alimentée par les neurosciences, elle se situe dans une perspective de Parentalité Positive telle que définie par la Communauté Européenne, respectant les droits de l’enfant comme ceux des parents, et répondant aux besoins des enfants pour leur permettre un développement optimal.

Il faut un village pour élever un enfant. Les parents sont trop souvent isolés, donc à risque de manque d’information et d’épuisement. Les Ateliers Filliozat fournissent aux parents du soutien et créent des réseaux informels d’entraide.

Les professionnels de petite enfance savent que leur métier doit évoluer pour s’adapter aux nouvelles exigences des collectivités comme des parents. L’accueil des émotions et l’attachement sont désormais au coeur des demandes de formation. Les professionnels ont besoin d’idées concrètes pour répondre aux situations spécifiques qu’ils rencontrent sur le terrain, dans leurs structures.

Hyperactivité, manque de maîtrise émotionnelle, impulsivité, hypersensibilité, mais aussi myopie, défaut d’équilibre et manque de force physique… Les enfants d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier. La problématique est mondiale mais encore peu connue. Les attitudes éducatives d’hier ne sont plus opérantes. Parents et professionnels ont besoin de comprendre ce qui se passe, et comment accompagner ces enfants d’aujourd’hui.

Ma méthode est efficace parce qu’elle s’adresse aux causes des problèmes plutôt que de s’épuiser à tenter d’en juguler les effets. Elle propose d’éteindre le feu sous la casserole plutôt que de mettre un couvercle quand le lait déborde. Elle est efficace parce qu’elle reste toujours très concrète, fournissant des pistes pour résoudre les problèmes du quotidien.

Une conférence de 56′.

LNDT: @85. Contraception et sexualité des adolescents.

Une sexualité adolescente de plus en plus précoce? Une pratique contraceptive mal maîtrisée? Un recours accru à l’avortement? Des jeunes éduqués à la sexualité par la pornographie? Nathalie Bajos (Inserm-Ined) s’appuie sur les enquêtes sur la sexualité et la contraception pour contredire certains discours contemporains. Et montre comment les pratiques et les représentations en matière de sexualité et de santé sexuelle renvoient toujours à l’ordre de genre.

Nathalie Bajos, sociologue et démographe, chercheure à l’Inserm, chercheure associée à l’Ined.

Un podcast de 13′ de Radio France

« Par un curieux hasard »

de Stephan Schillinger.

Article complété par des notes personnelles entre parenthèses de Dominique Krischel

“L’extraordinaire capacité d’adaptation de l’enfant ne lui permet pas la stagnation dans ce que nous, adultes, appelons “souffrance”.

(L’enfant par sa petite taille, sa jeunesse, son intelligence instinctive, son manque d’analyse et de recul (comment le pourrait il?), le développement de fantasmes et la pensée magique qui lui permettent de tenter d’expliquer l’inexplicable ou l’indicible ou l’impensable, sa place dans la fraterie, la volonté de survivre, le besoin d’être aimé même par des adultes même défaillants, le besoin d’être reconnu, valorisé, d’exister même un tant soit peu…. ont pour conséquence que l’enfant va s’adapter comme il peut:

* il/elle va devenir en apparence ce que les adultes veulent qu’ils deviennent,

* il va aussi somatiser pour qu’on s’occupe de lui,

* ou devenir rebelle et turbulent

* ou développer des addictions temporairement anesthésiantes

* ou se créer un “faux self” (2 personnalités = 1 apparente et 1 cachée)

* ou avoir des troubles psychologiques puis psychiatriques …

De toute manière c’est lui ou elle le “malade désigné ” porteur du symptôme familial qui maintient l’homéostasie du système familial défaillant)…

Les plus intelligents développent un côté HP qui scanne les adultes et les décodent dans leurs moindres comportements : pour survivre ils “rasent les murs”…

En apparence ils paraissent rester des enfants mais en fait ils deviennent des petits adultes, des “scanners miniatures” qui scrutent les grandes personnes pseudo adultes et développent des stratégies de survie avec tous les enfants et tous les adultes qu’ils perçoivent comme potentiellement dangereux .

Les adultes défaillants de leur entourage ont volé leur enfance et leur adolescence, ils sont devenus pseudo adultes ( = comportement d’adultes ) dans un corps d’enfant avec un manque affectif colossal.

Eux mêmes perçoivent très tôt qu’ils sont devenus différents des autres enfants, ils se sentent parfois monstrueux et terriblement seuls car ils se rendent très vite compte qu’ils ne sont que très rares les mômes, les ados puis les adultes qui ne fonctionnent que comme cela)

Cette souffrance non perçue comme telle par l’enfant prend la forme d’une adaptation instantanée, permise par une plasticité émotionnelle inégalable, que nous pourrions définir comme un réflexe de survie, et qui prendra plus tard le nom de ” traumatisme.”

Cette nouvelle posture alors acquise pour survivre à l’environnement (parents violents, dépendants, dysfonctionnels, fratrie violente etc) acquiert avec les années une double qualité : rigidité ET fusion avec le Soi.

C’est comme une armure qui, ayant pourtant permis de survivre à un environnement toxique, colle désormais à la peau, devenant sclérosante.: (un mécanisme de survie qui permet juste de survivre, pas de vivre et qui devient à la longue des années un /des mécanismes de défense de plus en plus automatiques et puis une prison répétitive.)

Le corps (physique et émotionnel) grandissant, les besoins et les désirs changeant, l’armure que sont les stratagèmes et les mécanismes d’adaptation autrefois essentiels et salvateurs, révèlent leur nature limitante.(et deviennent une prison)

(Dans l’enfance et l’adolescence) le désir de convenir, d’être à la hauteur, de combler les attentes de son environnement (parents, culture, fratrie, etc) auront supplanté notre besoin, originel et fondamental, d’authenticité et de congruence.

(A l’âge adulte) la période d’individuation, de la trentaine à la cinquantaine, quand elle n’est pas l’objet de la fuite du soi dans une carrière ou de l’accaparement total par des obligations parentales, peut alors devenir le théâtre de prises de consciences toutes particulières.

Pour la plupart d’entre nous, nous sentons bien que « quelque chose ne va plus » et ne nous correspond plus.

Pour ceux qui auront entamé le travail un peu plus tôt, nous comprendrons que “certains besoins ne sont pas remplis”.

Nous pourrons alors lister tous ces besoins et les satisfaire comme nous remplirions un vase en miettes à coup de verres d’eau.

Seule la découverte de l’abandon de notre authenticité originelle au profit de la nécessité du lien, permet la reconstitution progressive du vase, dont nous pouvons recoller les morceaux à l’aide de cet or qui découle de nos prises de conscience.”

Cette lettre, votre adolescent ne peut pas vous l’écrire. Lisez-la attentivement…

Elle n’arrivera même jamais dans votre boite mail. Mais c’est précisément ce qui rend ce courrier imaginaire aussi utile, et percutant.

Comment comprendre les émotions d’un adolescent qui se réfugie dans un silence obstiné ? Quels regards porter sur l’adolescence, cet âge que l’on dit souvent ingrat lorsque nous sommes devenus parents à notre tour ? Avons-nous à ce point, oublié notre adolescence pour ne pas savoir comment accompagner son enfant à traverser cette période de développement… ? Réponse avec cette lettre imaginaire mais précieuse. Un grand merci à Gretchen Schmelzer


Parent, c’est la lettre que j’aimerais pouvoir t’écrire. 

Ce combat dans lequel nous sommes en ce moment, j’en ai besoin. J’ai besoin de ce combat. Je ne peux pas te le dire car comment te le dire et cela n’aurait aucun sens de toute façon. Mais j’ai besoin de ce combat

J’ai besoin de te détester maintenant et j’ai besoin que tu survives à ce besoin. J’ai besoin que tu survives au fait que tu me détestes aussi parfois dans cette période que je traverse. J’ai besoin de ce combat même si je le déteste. Peu importe le sujet de cette dispute : l’heure du coucher, les devoirs, la lessive, ma chambre en désordre, mes sorties, mes ami(e)s, ceux que tu trouves biens et les autres. Cela n’a pas d’importance. J’ai besoin de te combattre et j’ai besoin que tu me résistes !

J’ai désespérément besoin que tu tiennes fermement le bout de ma corde pendant que je me débat à l’autre bout à trouver mes repères dans ce nouveau monde dans lequel j’ai l’impression d’être. Avant, je savais qui j’étais, qui tu étais, qui nous étions. Mais pour l’instant je ne le sais pas. Je ne le sais plus. En ce moment, je cherche mes limites et je ne peux parfois les trouver que lorsque je me confronte, m’oppose à toi. Lorsque je pousse tout ce que je connais dans ses derniers retranchements. J’ai l’impression alors d’exister et je peux respirer. Je sais que tu appréciais l’enfant doux que j’étais et que tu te demandes actuellement, “mais où est passé cet enfant ?”. Je le sais parce que j’ai aussi envie de ce gamin. Et à ce moment précis, je souffre de ne pas le trouver.

J’ai besoin de ce combat. J’ai besoin de voir que peu importe à quel point mes sentiments sont mauvais, ils ne nous détruiront ni toi, ni moi. J’ai besoin que tu m’aimes. Avoir l’assurance de ton amour aux pires moments de mon adolescence. J’ai besoin que tu t’aimes quand je parais ne pas t’aimer. J’ai besoin que tu m’aimes pour nous deux. Je sais que ça craint d’être détesté et étiqueté comme “le méchant”. Je ressens la même chose à l’intérieur, mais j’ai besoin que tu le tolères. Dans ce moment particulier, tu peux demander de l’aide et parler de moi à mon insu, ça me va. Mais je t’en prie, parent ne m’abandonne pas car j’ai besoin de toi.

C’est le combat qui m’apprendra que mon ombre n’est pas plus grande que ma lumière. C’est le combat qui m’apprendra que les mauvais sentiments ne signifient pas la fin d’une relation. C’est le combat qui m’apprendra à m’écouter, même si ce combat risque de décevoir, vous et les autres. 

Et ce combat particulier prendra fin. Comme toute tempête, elle soufflera. Et j’oublierai et tu oublieras. Et puis ça reviendra. Et j’aurai besoin que vous vous accrochiez à nouveau à la corde. J’en aurai besoin encore et encore pendant des années.

Je sais qu’il n’y a rien de fondamentalement satisfaisant dans ce travail pour toi. Je sais d’avance que je ne t’en remercierai probablement jamais ni même ne reconnaîtrai ton rôle dans cette période. En fait, je vais probablement te critiquer pour tout ce travail acharné que tu feras. Il semblera que rien ne sera suffisant. Et pourtant, je compte entièrement sur ta capacité à rester dans ce combat. Peu importe combien je discute. Peu importe combien je boude. Peu importe à quel point je suis silencieux ou même colérique. Mais surtout, accroche-toi à l’autre bout de la corde. Et saches que tu fais le travail le plus important que quiconque puisse faire pour moi en ce moment.

Avec amour, ton adolescent

Gretchen Schmelzer est une psychologue américaine. Afin d’expliquer aux parents ce que leurs enfants ressentent, elle a imaginé cette lettre.

LNDT: @32. “Conflit Ukrainien: il est important d’aborder le sujet avec ses enfants”

INTERVIEWÉ DÉBUT AVRIL PAR LE QUOTIDIEN “VAUCLUSE MATIN”, au sujet de l’importance d’aborder le sujet de la guerre en Ukraine avec les enfants, vous trouverez ci-dessous l’intégralité de mes réponses.

LE CONFLIT EN UKRAINE, PEUT-IL IMPACTER NOS ENFANTS ?

Il ne faut pas sous-estimer les répercussions, sur nos enfants, des événements qui se produisent dans le monde. Angoissantes pour nous adultes, ces informations le sont aussi pour les enfants. La guerre en Ukraine se rajoute aux actualités anxiogènes de ces dernières années (terrorisme, catastrophes naturelles, crise sanitaire). Votre enfant ou adolescent ne comprend peut-être pas mais peut tout de même être effrayé et se demander si lui ou ses proches sont en sécurité. Sentiment d’insécurité aggravé par la couverture médiatique et l’accès facile aux médias mais qu’il peut aussi ressentir par vos changements d’attitude.

QUELS SONT LES SIGNES QUI PEUVENT ALERTER ?

En tant que parents et dans ce contexte anxiogène, il existe des indices qui peuvent nous alerter: tout d’abord et pour exemple, des sautes d’humeurs inexpliquées, et en fait explicables, car dues justement à l’impact de la guerre en Ukraine, des pertes urinaires inhabituelles, sucer son pouce plus que d’habitude, demander plus de câlins ou bien se mettre en retrait, avoir des problèmes pour s’endormir, une perte de l’appétit…

QUAND LES ENFANTS POSENT DES QUESTIONS, COMMENT RÉAGIR ?

Il est important d’aborder le sujet avec ses enfants. En restant calmes et en les aidant à comprendre leurs réactions et leurs sentiments, les parents participent à rassurer petits et grands. Il s’agit de montrer que vous prenez en compte ses ressentis et ses inquiétudes. Que vous êtes ouverts à la discussion. . Pour digérer ce qu’ils peuvent voir et entendre, ils ont besoin de calme et de votre disponibilité. Ils doivent sentir qu’ils peuvent compter sur vous à tout moment. Aborder le sujet, c’est dire les choses telles qu’elles sont, avec des mots et des images adaptés à leur âge. Nul besoin de grandes explications, au moins en ce qui concerne les plus jeunes. L’idéal est d’attendre leurs questions pour ne pas trop les submerger d’informations. Vérifiez comment votre enfant comprend l’évènement et comment il se sent. Faites en sorte de limiter le temps d’écran bien sûr et aussi d’éviter, devant eux, de parler entre adultes de la guerre.