LNDT: @126. Des souvenirs d’adolescence gravés sur “Les murs de poussière”

Un podcast de 5′ de Radio France.

En 1977 Francis Cabrel sort son premier 33 tours « Les murs de poussière », un disque qui ressemble à un journal intime.

Plutôt introverti, Francis se livre grâce à l’écriture. Il revient sur les tourments de son adolescence et de sa jeune vie d’adulte. La chanson « Les murs de poussière », qui a donné son titre à l’album, prend l’allure d’une saisissante prémonition..

LNDT: @125. “Les Cahiers d’Esther”, “Mes 14 ans”, “L’été des charognes”… L’adolescence en bande dessinée

Un podcast de 4′ de Radio France.

Entre hier et aujourd’hui, chaque auteur a sa vision de l’adolescent. Un monde sépare Les Cahiers d’Esther de L’été des charognes. Des ados qui se montrent à ceux que l’on montre du doigt. Petit tour d’horizon.

Il y a plusieurs façons de penser l’adolescence en BD. Version Cahiers d’Esther de Riad Sattouf, qui regarde évoluer son objet d’étude et qui débute toujours de la même façon : “Je m’appelle Esther et j’ai 16 ans. J’habite toujours Paris avec ma pure famille d’exception et je songe à arrêter mes études.” Esther qui est célib, qui divise le monde entre bourges et le sien, qui a peur que la guerre en Ukraine arrive en France, qui passe son bafa, qui foire, selon elle, son oral de français.
Esther quoi.

LNDT: @124. Adolescence : quand la réputation fait sa loi

Un podcast de 58′ de Radio France.

Conformisme, normes de genre et harcèlement, comment le poids des réputations gâche la vie des élèves

Avec

  • Margot Déage Sociologue de l’éducation et du numérique, membre du Centre d’Étude et de Recherche Travail Organisation Pouvoir (CERTOP) à l’Université Toulouse – Jean Jaurès
  • Isabelle Clair Sociologue, chargée de recherche au CNRS
  • Hugues Draelants Sociologue, professeur à l’Université de Louvain

Adolescence, quand la réputation fait sa loi – un sujet d’actualité à l’heure ou les députés viennent de reculer l’âge de l’accès aux réseaux sociaux sans autorisation parentale… Conformisme, normes de genre, rumeurs et amplification par les réseaux sociaux : s’il y a bien une chose qui pèse sur la vie des adolescents, plus encore sur celle des adolescentes, et qui nourrit le harcèlement, c’est le poids des mauvaises réputations.Dans cette émission il est question d’une étude menée sur un temps long auprès d’élèves dans plusieurs collèges d’Ile-de-France. Une lecture essentielle pour toutes les personnes en contact avec des adolescents, tant leurs relations – dans la vie réelle et en ligne -, les principes de construction des bonnes et des mauvaises images au sein des groupes de pairs, y sont finement décrits et analysés. Le titre de l’étude : A l’école des mauvaises réputations (PUF, 2023). Son autrice, Margot Déage, est post-doctorante en sociologie de l’éducation au CERTOP (Centre d’Etude et de Recherche, Travail, Organisation, Pouvoir), à l’Université Toulouse-Jean Jaurès.

LNDT: @123. Récits d’adolescence en musique

Un podcast de 37′ de Radio France.

À l’occasion de la fête de la musique, le Book Club reçoit Joseph d’Anvers et Samuel Benchetrit, qui livrent deux récits d’adolescence emprunts de souvenirs musicaux : de Daniel Balavoine à Nirvana, ils offrent une exploration de la culture adolescente des années 1980 et 1990.

Avec

Joseph d’Anvers est auteur-compositeur-interprète et écrivain. Les talents de Joseph d’Anvers sont multiples : formé à la Fémis, il travaille dans sa jeunesse sur des tournages, joue dans des groupes de rock, entame une carrière de boxeur… En 2005, il choisit son nom de scène en référence à la station du métro parisien Anvers. Il fait paraître un premier album (Les choses en face, 2006), et en parallèle, il écrit pour Alain Bashung, Dick Rivers ou encore Françoise Hardy. Quatre albums suivront, jusqu’au dernier, Doppelgänger, sorti en 2021.
Joseph d’Anvers est également l’auteur de 3 livres : La nuit ne viendra pas (Tengo 2010 puis Pocket 2013), Les jours incandescents, roman graphique avec Stéphane Perger (Kennes édition, 2018) et Juste une balle perdue (Rivages, 2020). Son nouveau roman vient de paraître : Un garçon ordinaire (éditions Rivages), qui suit une bande de lycéens passionnés de musique, au seuil de leur vie d’adulte, avec pour point de départ la mort de Kurt Cobain en 1994.

LNDT: @122. Bande dessinée : dessine-moi l’adolescence !

Un podcast de 43′ de Radio France.

Comment dessiner l’adolescence ? Entre construction individuelle et recherche de soi, Sylvain Bordesoules et Blaise Pruvost publient, respectivement, leur première bande dessinée et viennent en parler.

Avec

  • Sylvain Bordesoules Auteur de Bande Dessinée
  • Blaise Pruvost Auteur de Bande Dessinée

Le premier a choisi d’adapter un roman qui raconte l’adolescence d’un jeune garçon dans un milieu rural où la violence règne. Le second puise dans une expérience vécue, à vingt ans, lorsqu’il choisit de marcher sur les chemins de Compostelle pour trouver sa voie. Deux histoires d’une part d’enfance qu’il faut quitter, deux récits d’initiation qui disent à la fois la brutalité du monde et la douceur qui émane des êtres croisés sur le chemin. Deux premiers albums de bande dessinée animés par une foi absolue dans les puissances du dessin. Leurs auteurs, Sylvain Bordesoules et Blaise Pruvost s’entretiennent avec Mathilde Wagman.Sylvain Bordesoules publie L’Été des charognes (ed. Gallimard Bande dessinée), une adaptation en bande dessinée du livre éponyme de Simon Johannin. Dans cet ouvrage, il questionne la construction d’un adolescent en milieu rural. Entre violence et innocence, le jeune homme se confronte au regard d’autrui et à soi-même.

LNDT: @121. Les deux grands chantiers de l’adolescence

Un podcast de 3′ de Radio France.

Pour débuter cette semaine consacrée à l’adolescence, évoquons les transformations corporelles et la séparation avec les parents.

L’adolescence « bouge tout », et ce mouvement commence d’abord dans le corps de l’ado qui voit ses formes se modifier, les marques sexuelles de la puberté apparaitre, l’acné surgir… Ces transformations échappent à son contrôle, ce qui l’amène à passer des heures chaque jour devant son miroir, à se passionner pour sa coupe de cheveux ou pour ses crop-tops.Le monde des « grands » l’appréhende aussi nouvellement comme un objet de désir érotisé, et c’est aussi une autre immense révolution, parfois inquiétante, parce que l’ado se sentait encore « comme un enfant », 6 mois plus tôt…

HST. 02: Accueillir les émotions du tout petit

La “Méthode Filliozat”
ou l’Approche Positive de l’enfant

Ma méthode pose un regard novateur sur l’enfant. Issue de la psychologie humaniste et de la psychologie positive, fondée sur la théorie de l’attachement, et alimentée par les neurosciences, elle se situe dans une perspective de Parentalité Positive telle que définie par la Communauté Européenne, respectant les droits de l’enfant comme ceux des parents, et répondant aux besoins des enfants pour leur permettre un développement optimal.

Il faut un village pour élever un enfant. Les parents sont trop souvent isolés, donc à risque de manque d’information et d’épuisement. Les Ateliers Filliozat fournissent aux parents du soutien et créent des réseaux informels d’entraide.

Les professionnels de petite enfance savent que leur métier doit évoluer pour s’adapter aux nouvelles exigences des collectivités comme des parents. L’accueil des émotions et l’attachement sont désormais au coeur des demandes de formation. Les professionnels ont besoin d’idées concrètes pour répondre aux situations spécifiques qu’ils rencontrent sur le terrain, dans leurs structures.

Hyperactivité, manque de maîtrise émotionnelle, impulsivité, hypersensibilité, mais aussi myopie, défaut d’équilibre et manque de force physique… Les enfants d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier. La problématique est mondiale mais encore peu connue. Les attitudes éducatives d’hier ne sont plus opérantes. Parents et professionnels ont besoin de comprendre ce qui se passe, et comment accompagner ces enfants d’aujourd’hui.

Ma méthode est efficace parce qu’elle s’adresse aux causes des problèmes plutôt que de s’épuiser à tenter d’en juguler les effets. Elle propose d’éteindre le feu sous la casserole plutôt que de mettre un couvercle quand le lait déborde. Elle est efficace parce qu’elle reste toujours très concrète, fournissant des pistes pour résoudre les problèmes du quotidien.

Une conférence de 56′.

LNDT: @100. Trouble dans le genre ?

Laurie Laufer examine les questions suscitées par le genre, et par le trouble suscité par la difficile question de ce que l’on appelle l’identité sexuelle.

Avec

  • Laurie Laufer Pyschanalyste

Dans la vie quotidienne comme sur le divan, de nouveaux mots apparaissent, avec lesquels tout le monde n’est pas toujours familier. Cette question du genre, c’est-à-dire des questionnements, entre autres, sur les notions de féminin et de masculin, sont au cœur d’une des questions actuelles dans l’exercice de la psychanalyse. On le voit dans les débats publics, les questions de genre ne se limitent pas au champ de la psychanalyse. Et les psychanalystes sont très divisés sur ces questions qui dépassent les questions de sexualité.

Au tout début du XXeme siècle, au début de ses travaux, Freud a développé une réflexion théorique, avec son ami Wilhem Fliess, sur la question de ce qu’il nomme la « bisexualité psychique » . Il écrit : « Notre libido à tous hésite normalement la vie durant entre l’objet masculin et féminin ». Il faut entendre le terme de bisexualité dans le sens, non pas de pratiques sexuelles ou d’une identité sexuelle mais dans le sens où chacun des individus est animé de dispositions féminines et masculines. Cette question du genre, fait de mouvements, de perception de soi, de catégories normatives, d’évolution sociale suscite aussi des brouillages : Judith Butler, la philosophe américaine parle de « trouble dans le genre » pour précisément souligner les tensions entre les normes sociales et les façons individuelles de vivre, de se vivre, de s’identifier.

Un podcast de 30′ de Radio France.

LNDT: @99. Clara, le bébé qui prenait soin de sa maman

Clara, un bébé de 10 mois, s’épuise et tombe en dépression en voulant protéger sa mère malade. Le Dr Nasio nous raconte comment le bébé a repris goût à la vie lorsqu’il a compris qu’on allait prendre en charge sa maman.

A travers l’histoire de la petite Clara, le Dr Nasio nous montre combien nos enfants perçoivent la tristesse de leurs parents, et les protègent. Nous savons tous que les parents protègent leurs enfants, mais nous savons moins que les enfants sont aussi protecteurs de leurs parents.

Nous pensons ici à la figure de l’ange, du petit ange gardien au visage rose et joufflu, qui apparait si souvent dans le ciel des tableaux anciens, et qui représente ces êtres de lumière qui veillent sur nous les humains. Eh bien, l’histoire de Clara est une belle confirmation de cet instinct de protection qu’ont les enfants pour leurs parents.

Un podcast de 54′ de Radio France.

LNDT: @98. Entrer dans la tête d’un ado

L’adolescence est le moment de la vie où filles et garçons sont à la fois fragiles et profondément créateurs.

L’adolescence est le passage difficile de l’enfance à l’âge adulte. Biologiquement parlant, l’adolescence commence vers 11 ans avec la puberté, c’est-à-dire avec l’avènement d’un corps capable de procréer. Sociologiquement, elle se termine vers 25 ans avec l’autonomie affective et financière du jeune adulte.

Pour les psychanalystes, l’adolescent est un être qui souffre, exaspère ses parents, et se sent étouffé par eux, mais il a une force intérieure, une puissance de création débordante, une force qui naît à l’adolescence et se sublime à l’âge adulte.

Tout ce que nous faisons de bien aujourd’hui et dont nous sommes fiers, nous les adultes, a été construit avec l’énergie et l’enthousiasme de l’adolescent ou de l’adolescente d’hier. Or, la force créatrice de l’adolescent n’est jamais solitaire. C’est justement à l’âge de l’adolescence que nous comprenons combien l’autre, la sœur, le copain, l’amoureux ou même un professeur, combien l’autre nous est vital, combien on a besoin de l’autre pour être soi.

Incontestablement, notre adolescence est l’une des phases les plus fécondes et les plus fraternelles de notre existence.

Un podcast de 54′ de Radio France.